5 astuces pour encadrer l’activité de ses enfants en ligne

À moins de vivre dans une grotte, tous les enfants ont aujourd’hui accès à Internet, et souvent sur deux ou trois plateformes plutôt qu’une – ordinateur, tablette, cellulaire, même la console de jeu vidéo. D’où l’importance d’exercer un certain contrôle sur ce qu’ils y voient et font, particulièrement les plus jeunes. Conseils de base pour y arriver.

1. Utiliser un navigateur sécurisé
Pour éviter que Junior aboutisse sur un site porno ou violent, on doit d’abord paramétrer les navigateurs qu’il utilise (Chrome, Firefox, etc.). Il est possible de limiter les résultats de recherche en allant dans Préférences, puis dans les onglets relatifs à la sécurité et à la confidentialité. On peut aussi l’inciter à utiliser un moteur de recherche spécialement conçu pour les enfants, comme Quwant Junior. Dans les préférences de Google, on active également la fonction SafeSearch.

2. Installer un logiciel de contrôle parental
L’intérêt d’un tel logiciel est qu’il offre plusieurs modes de restriction selon l’âge des utilisateurs, et qu’il permet aussi de limiter le temps passé en ligne. Ainsi, on peut allouer un nombre d’heures par jour pour surfer, et bloquer l’accès à Internet durant les heures de dodo, et ce, sur tous les appareils que l’enfant utilise. Quelques exemples : Xooloo, Qustodio, Norton Family, l’application Family Link, Parent dans les parages. La plupart des fournisseurs de services internet, comme Bell, Vidéotron et cie, offrent aussi des fonctions de contrôle parental gratuitement. Il est aussi possible de configurer le contrôle parental directement sur son routeur.

3. Inculquer des notions de base
Les enfants comme les ados doivent exercer leur méfiance lorsqu’ils sont en ligne. On leur explique par exemple de ne jamais télécharger de jeu ou application sans nous demander la permission, de ne pas dévoiler de données personnelles ou photos d’eux, de nous prévenir si un joueur avec qui ils chattent veut les rencontrer en personne ou leur parler, de donner l’accès à leur profil Facebook seulement à leurs amis (donc de ne pas publier en mode public), de ne pas cliquer sur des liens ou fichiers provenant d’inconnus ni sur les publicités. On limite aussi leur temps d’utilisation des écrans, et on surveille leurs activités en ligne pour les familiariser avec les risques présents.

4. Créer un compte utilisateur restreint sur l’ordinateur
Puisque l’ordinateur est souvent partagé par tous les membres de la famille, créer des comptes pour les enfants s’avère une façon pratique d’encadrer leur activité. Sur un ordinateur Apple, on se rend dans les Préférences Système, on clique sur Contrôle parental et on aura la possibilité de créer un compte sous contrôle parental. Sur un PC fonctionnant sous Windows 10, on suit cette procédure de Microsoft.

5. Déceler les signes de cyberdépendance
Le phénomène est réel, et peut aussi toucher les plus jeunes. Des drapeaux rouges à surveiller : notre enfant développe une obsession pour les appareils électroniques, a du mal à cesser de les utiliser, devient irritable lorsqu’on l’en prive, les emploie en cachette et veut toujours passer plus de temps dessus. Les ados, eux, peuvent en venir à négliger leur hygiène personnelle, leurs relations sociales et familiales et même à oublier de se nourrir. On peut consulter cet article pour plus d’information, et l’organisme Le Grand Chemin si notre enfant s’avère cyberdépendant.

À consulter :
Le site Parents cyberavertis
Cette fiche conseil du Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique

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